1.
Regeste ^
Affaire Falciani : Le Conseil fédéral semble avoir obtenu de la France une communication indiquant qu’elle n'utiliserait pas les données Falciani pour former des demandes d'assistance administrative (consid. 6.5). La Suisse doit refuser d'entrer en matière sur une demande d'assistance administrative française ayant été rendue possible, que ce soit directement ou indirectement, grâce aux données Falciani (consid. 6.6).
La buona fede protegge la legittima fiducia che un soggetto giuridico fa nascere in un altro attraverso i suoi atti, omissioni, dichiarazioni o comportamenti (consid. 6.3). Lo Stato richiedente che acquista dei dati bancari, da lui utilizzati successivamente per inoltrare una domanda di assistenza amministrativa, non adotta un comportamento conforme alla buona fede. Un tale approccio è contrario al senso e allo scopo delle clausole sullo scambio di informazioni (consid. 6.4).
Caso Falciani: il Consiglio federale sembra avere ottenuto dalla Francia una comunicazione secondo cui quest’ultima non utilizzerà i dati Falciani per inoltrare delle domande di assistenza amministrativa (consid. 6.5). La Svizzera deve rifiutare di entrare nel merito di una domanda francese d’assistenza amministrativa resa possibile in maniera diretta o indiretta grazie ai dati Falciani (consid. 6.6).
Der Grundsatz von Treu und Glauben schützt das berechtigte Vertreuen, das ein Rechtssubjekt durch seine Handlungen, Unterlassungen, Erklärungen oder Verhalten bei einem anderen hervorgerufen hat (E. 6.3). Der ersuchende Staat, der Bankdaten kauft und diese dann verwendet, um ein Amtshilfeersuchen zu stellen, verhält sich nicht gemäss Treu und Glauben. Eine solche Vorgehensweise widerspricht auch Sinn und Zweck der Informationsaustauschklauseln (E. 6.4).
Fall Falciani: Der Bundesrat scheint von Frankreich eine Mitteilung erhalten zu haben, wonach Frankreich die Daten Falciani nicht verwenden wird, um Amtshilfeersuchen zu stellen (E. 6.5). Die Schweiz muss es ablehnen, auf ein französisches Amtshilfeersuchen einzutreten, das durch die Daten Falciani direkt oder indirekt ermöglicht wurde (E. 6.6).
2.
Faits (résumé) ^
3.
Extrait des considérants ^
6.4. Dans le domaine de l'assistance administrative en matière fiscale, la Suisse est fondée à attendre de l'Etat requérant qu'il adopte une attitude loyale à son égard, en particulier en lien avec les situations de nature à être couvertes par l'art. 7 let. c LAAF, et qu'il respecte les engagements qu'il a pris sur la façon d'appliquer la CDI concernée. Savoir si tel est le cas ou non est une question qui doit être tranchée dans chaque cas d'espèce. Il n'y a pas lieu de faire ici l'inventaire des situations qui pourraient constituer une violation de la bonne foi en lien avec les données dites volées. On se limitera à relever que, suivant l'avis majoritaire des auteurs, n'adopterait pas un comportement conforme à la bonne foi l'Etat requérant qui achèterait des données bancaires qu'il utiliserait ensuite pour former des demandes d'assistance administrative. Une telle démarche reviendrait également à détourner les clauses d'échange de renseignements de leur sens et de leur but (cf. notamment Daniel Holenstein, in Kommentar zum Schweizerischen Steuerrecht, Internationales Steuerrecht, 2015, n° 299 ad art. 26 OECD MA ; Giovanni Molo, Die neue Trennungslinie bei der Amtshilfe in Steuersachen (...), in : Archives 80, p. 152 ; Andrea Opel, Wider die Amtshilfe bei Datenklau: Gestohlene Daten sind gestohlene Daten, in : Jusletter 23 novembre 2015, p. 13 s. par. 26 ; Naef, op. cit., p. 283 s., ce dernier auteur raisonnant toutefois avant tout sur la violation de la souveraineté territoriale).