1.
Regesto ^
Art. 3 lett. g LIVA, attività sovrana. Benché chiamato dallo Stato a svolgere un compito di interesse pubblico, nella sostanza l'attività del difensore d'ufficio non si distingue da quella del difensore di fiducia. In quanto tale, essa è indubbiamente di natura imprenditoriale e commerciale e non corrisponde dunque alla definizione dell'art. 3 lett. g LIVA inoltre non ricade nel campo d’applicazione dell’art. 18 cpv. 2 lett. l LIVA. Pertanto è un’attività imponibile (consid. 5.2).
Il destinatario del servizio del difensore d’ufficio dev’essere considerato lo Stato, pertanto trovandosi questo sul territorio svizzero la retribuzione delle prestazioni di servizio fornite dal difensore d’ufficio deve comprendere anche un importo a titolo IVA (consid 6).
Art. 3 Bst. f MWSTG, Entgelt. Weder das MWSTG noch die dazugehörende Verordnung definieren den Leistungsempfänger. Grundsätzlich bestimmt sich dieser aufgrund der vertraglichen Regeln, die dem Rechtsgeschäft zugrunde liegen. Die Person oder Einheit, die das Entgelt zu leisten hat, kann nicht ohne weiteres als Leistungsempfänger betrachtet werden. Andererseits ist der Leistungsempfänger, der eine Leistung zugunsten Dritter vereinbaren kann, nicht immer der Nutzniesser der Leistung (E. 4.3).
Art. 3 Bst. g, hoheitliche Tätigkeit. Obwohl der amtliche Verteidiger vom Staat berufen wird, eine im öffentlichen Interesse liegende Aufgabe zu erfüllen, unterscheidet sich die amtliche Verteidigung inhaltlich nicht von der Wahlverteidigung. Als solche ist sie zweifellos unternehmerischer und beruflicher Natur und fällt nicht unter die Definition des Art. 3 Bst. g MWSTG wie auch das Entgelt nicht in den Anwendungsbereich von Art. 18 Abs. 2 Bst. l MWSTG fällt. Es handelt sich daher um eine steuerbare Tätigkeit (E. 5.2).
Als Empfänger der Leistungen des amtlichen Verteidigers ist der Staat zu betrachten. Befindet sich der Empfänger, vorliegend also der Staat, im Inland, sind die Leistungen daher mit MWST in Rechnung zu stellen (E. 6).
Art. 3, let. f, LTVA, Contre-prestation. Ni la LTVA, ni l’OTVA ne définissent le destinataire de la prestation. En principe, celui-ci est déterminé sur la base des règles contractuelles sur lesquelles repose l’acte juridique. La personne ou l’entité qui doit verser la contre-prestation ne peut pas être considérée d’emblée comme le destinataire de la prestation. Par ailleurs, étant donné que le destinataire peut convenir d’une prestation en faveur d’un tiers, il n’est pas automatiquement le bénéficiaire de la prestation (consid. 4.3).
Art. 3, let. g, LTVA, Activité relevant de la puissance publique. Bien que le défenseur d’office soit appelé par l’Etat à exercer une activité d’intérêt public, la défense d’office ne se différencie en substance pas de la défense privée. En tant que telle, elle a sans aucun doute un caractère entrepreneurial et professionnel. Elle ne correspond par conséquent pas à la définition de l’art. 3, let. g, LTVA et la contre-prestation reçue ne relève pas du champ d’application de l’art. 18, al. 2, let. l, LTVA. Il s’agit donc d’une activité imposable (consid. 5.2).
C’est l’Etat qui doit être considéré comme le destinataire de la prestation du défenseur d’office. Ainsi, étant donné que le destinataire de la prestation, en l’occurrence l’Etat, se trouve en Suisse, les prestations doivent être facturées avec la TVA (consid. 6).
2.
Fatti ^
3.
Diritto ^
1.–1.2 [...]
- 1 ASA 69 (2000/2001), pag. 740.