Die Neukonzeption der Erlassformen klärt das Verhältnis zwischen Parlament und Regierung. Der materielle Gesetzesbegriff zwingt das Parlament, das Wichtige und Grundlegende in Form eines Bundesgesetzes zu regeln. Wo dies nicht sinnvoll oder möglich ist, muss das Parlament den Rahmen seines Regelungsverzichts in der Figur der Delegation offen legen.
Zusammenfassung
Die Entscheidungszuständigkeiten des Parlaments haben unterschiedliche Verbindlichkeit und politische Wirkung. Die neue BV bestimmt die legislatorischen Handlungsformen, in denen das Parlament seine Zuständigkeiten konkretisieren soll, nach dem Kriterium der Wichtigkeit und verbindet dieses mit der Referendumsfähigkeit und der Rechtssatznatur, also der Allgemeingültigkeit und Abstraktheft der Norm. Die Rechtssatzbindung bedeutet nun nicht, dass Bundesgesetze blass rechtsetzende Bestimmungen enthalten dürfen. Da die nBV keine Legaldefinition des Rechtssatzes enthält, soll in diesem Punkt das Parlamentsgesetz Klarheit schaffen: Danach wären Bundesgesetze Gefässe für Bestimmungen, die auf Dauer angelegte, stabile und möglichst bestimmte Ordnungen und Steuerungen künftigen Geschehens bezwecken. Erst auf einer solchen Grundlage erhält insbesondere der einfache Bundesbeschluss seine politische Steuerungsfunktion, etwa Behörden auf Grundsätze oder Ziele zu verpflichten. Das Festhalten an der Delegationsfigur (Art. 164 Abs. 2 und 182 Abs. 1 nBV) verhindert, dass der Bundesrat umfassend selbstständige Verordnungskompetenzen erhält, wenn der Gesetzgeber ausdrücklich oder stillschweigend auf das Legiferieren verzichtet hat.
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La nouvelle Constitution fédérale a clarifié et simplifié la question de la forme des actes législatifs. Il n'en reste pas moins que la nouvelle définition de la loi, désormais « matérielle », n'est pas formulée avec suffisamment de rigueur, un défaut regrettable. Le critère de l'importance, qui détermine si les règles de droit doivent ou non être édictées dans la forme de la loi, est appliqué de manière contradictoire dans l'article 164 Cst. : la forme de la loi est réservée d'une part à l'édiction de dispositions fondamentales, mais d'autre part, l'aspect fondamental est déterminé par domaines sectoriels et non par les critères qui fondent véritablement l'importance de la norme, tels que le degré d'atteinte aux droits des individus, le cercle des personnes concernées par la norme, etc. Donner une définition matérielle de la loi et maintenir simultanément la délégation de compétences suscite des questions de fond: le législateur peut-il déléguer les compétences législatives que l'article 164, alinéa 1 Cst. lui réserve? La délégation est-elle admise dans les seuls cas où les dispositions à édicter ne sont pas importantes? La définition matérielle de la loi est-elle compatible avec la délégation de compétences? On voit que cette nouvelle définition de la loi donnée par la Constitution soulève de nombreuses interrogations. C'est à la doctrine et à la jurisprudence qu'il appartiendra d'y répondre.
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L'article 163 de la Constitution fédérale établit le système des actes de l'Assemblée fédérale, que le constituant a voulu complet, mais aussi plus simple et plus clair que celui de la loi sur les rapports entre les conseils de 1962. Un examen approfondi de ce système en fait apparaître les imperfections.
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La Constitution fédérale du 18 avril 1999 introduit de nouvelles catégories d'actes de l'Assemblée fédérale et consacre la notion de règle de droit. Bouleverse-t-elle pour autant les mécanismes de participation du peuple à l'adoption des actes pris par l'Assemblée fédérale?
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A la différence de la Constitution fédérale et de la plupart des constitutions cantonales, la nouvelle Constitution tessinoise ne contient aucune définition de la notion de loi ou de décret législatif, laissant ainsi au législateur le soin de l'établir. Le constituant tessinois s'est ainsi écarté du modèle pour lequel ont opté notamment la Confédération et le canton de Berne lors de la révision de leur Constitution.
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Daniel Kettiger (Hg.), Wirkungsorientierte VerwaltungsfUhrung und Gesetzgebung- Untersuchungen an der Schnitt stelle zwischen New Publlc Management und Gesetzgebung, Verlag Paul Haupt, Bern/Stuttgart/Wien 20 00, 278 Seiten, Fr. 58.-.