Der freie Blick vom Berg hinunter auf die Alp
Dans le 1er numéro de 2007 de LeGes (cahier 2007/1, p. 129 à 148), l’article de la rubrique «Sous la loupe» laisse à penser que la loupe en question devait être passablement recouverte de buée au moment où le thème en question a été traité: la contribution sur la nouvelle ordonnance sur les désignations «montagne» et «alpage» (RS 910.19 – ODMA), dans laquelle on discute de quelle manière le droit influence le langage, met en évidence un phénomène qui, pour être ancien, n’en est pas moins resté jusqu’ici plutôt souterrain : la peur des linguistes quand la langue devient une matière législative. Cette peur se révèle dans la tentative de prêter au droit l’intention de mettre la langue sous tutelle et d’en influencer l’évolution. S’agissant de l’ordonnance mentionnée ci-dessus, cette crainte est dénuée de tout fondement. Il est donc logique d’en conclure que le problème fondamental appelé à être réglé dans l’ordonnance sur les désignations «montagne» et «alpage» a tout simplement été mal compris.