Les évaluations participatives : plus facile à dire qu’à faire ?

  • Auteur-e: Thomas Delahais
  • Catégories d'articles: Contributions scientifiques du Congrès de la SEVAL
  • DOI: 10.38023/265714d6-463d-4ae3-80ef-5588489d0ec3
  • Proposition de citation: Thomas Delahais, Les évaluations participatives : plus facile à dire qu’à faire ?, in : LeGes 32 (2021) 1
Voici 50 ans qu’elles font partie du répertoire évaluatif, et pourtant elles sont toujours présentées comme innovantes : les évaluations participatives sont certes anciennes, mais elles restent rares en réalité. Nous revenons ici sur les principaux obstacles rencontrés dans la pratique : une définition ambiguë, la crainte qu’elle génère chez les décideurs et la difficulté à maintenir la dimension participative au long de l’évaluation. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle, et l’évaluation participative est un outil d’avenir comme point de départ de reconfigurations futures de l’action publique.

Table des matières

  • Introduction
  • 1. L’évaluation participative, qu’est-ce que c’est ?
  • 1.1. Une définition restrictive
  • 1.2. Les promesses de l’évaluation participative
  • 1.3. Trois exemples d’évaluation participative
  • 2. L’évaluation participative : attention danger
  • 3. Le diable est dans les détails
  • 3.1. L’expression participative ne se fait pas toute seule
  • 3.2. Différentes casquettes de l’équipe d’évaluation
  • 3.3. Quelle participation à quelles étapes ?
  • 4. Quelques nouvelles frontières de l’évaluation participative
  • 4.1. Comment pourrions-nous ne pas faire d’évaluation participative ?
  • 4.2. Intégrer le conflit
  • 4.3. Faire des évaluations participatives le point de départ de reconfigurations profondes de l’action publique