Der Stellenwert der Evaluation am Beispiel des Kantons Bern
Selon les termes de la Constitution cantonale, chaque tâche sera périodiquement contrôlée afin de vérifier si elle est encore nécessaire et utile et si la charge financière qu'elle occasionne reste supportable. Ce mandat constitutionnel inclut les évaluations et les autres formes d'examen des prestations. Dans le canton de Berne, on n'a pas l'ambition d'évaluer l'intégralité des activités de l'Etat. Cependant, les acteurs politiques ont fait en sorte que dans certains domaines précis, il soit possible de soumettre l'impact de ces activités à une analyse complète et scientifique. La loi sur le pilotage des finances et des prestations (LFP) est entrée en vigueur le 1er janvier 2005, ce qui a entériné la mise en place généralisée des méthodes de la Nouvelle gestion publique. Dans la philosophie de cette loi, le pilotage des effets est fondamentalement assuré par la loi, d'où l'importance de l'évaluation prospective et rétrospective de son impact. L'interaction entre la politique et l'évaluation pose un certain nombre de difficultés. Pour que les évaluations puissent être menées de manière utile et que les conclusions qui en sont tirées puissent être traduites en faits, le climat doit y être favorable dans la classe politique et dans l'administration. Il faut que les acteurs politiques acceptent le principe de la nécessité des évaluations dans les questions importantes. De même, les cadres de l'administration doivent contribuer à porter l'évaluation.